AVIS

Le 28 février 2025 – La charge mentale : l’obstacle invisible à votre réussite financière

Vous connaissez ce sentiment ? Celui de devoir penser à tout, tout le temps, sans pause ? Organiser un repas de famille, ne pas oublier ce rendez-vous médical, cocher cette liste interminable de tâches… Et puis, en plus de tout cela, il faut avancer dans sa carrière, nourrir ses ambitions, et trouver un peu de temps pour soi. C’est ça, la charge mentale. Et croyez-moi, elle ne s’arrête pas aux frontières de nos esprits : elle a un impact profond sur nos carrières et nos finances.

Plusieurs soirs, je me retrouve avec cette impression d’avoir été une équipe à moi seule. Vous aussi, peut-être ? À jongler entre les rôles de chef de projets familiaux, médiatrice de conflits, organisatrice hors pair… Mais tout cela, aussi noble que cela puisse paraître, a un coût. Ce marathon quotidien nous épuise, nous prend de l’énergie et réduit notre capacité à réaliser nos objectifs.

Et cela touche aussi nos décisions financières. Quand la charge mentale est omniprésente, elle influence nos priorités et nos choix économiques : accepter un poste moins exigeant pour préserver un équilibre, renoncer à investir dans une formation par manque de temps, ou même, reporter des décisions importantes, comme épargner ou se lancer dans l’entrepreneuriat. À force de tout gérer, on finit parfois par sacrifier des opportunités clés pour assurer notre indépendance

financière. Ce n’est pas une fatalité, mais bien un défi que nous devons relever ensemble.

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi cette charge semble toucher davantage les femmes ? Historiquement, nous avons été perçues comme les piliers du foyer, celles qui étaient responsables de tout ce qui touche à la maison et à la famille. Cette responsabilité implicite, transmise de génération en génération, nous apprend que « la gestion » est une compétence essentielle. Même si les mentalités évoluent, cette réalité subsiste. Et aujourd’hui, on nous demande de “travailler comme si nous n’avions pas d’enfants et d’élever nos enfants comme si nous n’avions pas de travail” (Le Syndrome du Wonderparent, Anne Peymirat). Nous jonglons avec des attentes contradictoires, tout en essayant de construire notre indépendance. Parfois, je me dis qu’on devrait vraiment porter une cape de super-héros.

Alors, que faire pour que cette charge mentale ne

soit plus un frein à notre épanouissement ? La première étape, à mon avis, est de décharger notre esprit. Personnellement, j’utilise une technique que j’adore : le « brain dump », ou vidage de cerveau. C’est une technique simple mais redoutablement efficace : un vrai souffle d’air frais pour votre esprit surchargé. En libérant de l’espace mental, vous pouvez enfin voir vos priorités avec clarté. Et ça tombe bien, je vous ai construit un guide pour que vous puissiez réaliser l’exercice chez vous (rendez-vous en bas de page).

Mais ce n’est pas tout. Je vous encourage à déléguer, à demander de l’aide, et surtout à apprendre à dire non. Ce n’est pas égoïste, c’est nécessaire. En allégeant notre quotidien, nous faisons de la place pour nourrir notre confiance en nous, une ressource clé pour avancer. Croire en son potentiel, valoriser ses besoins et se donner la priorité est essentiel pour retrouver un équilibre et s’épanouir. Chaque pas que nous faisons pour simplifier notre quotidien nous rapproche de la clarté mentale qui nous permettra de mieux anticiper notre avenir et de faire des choix alignés avec nos ambitions.

L’indépendance financière, c’est plus qu’un rêve. C’est une réalité qui commence avec une étincelle, celle de croire que nous méritons mieux. Alors, pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ? À vos stylos pour réaliser l’exercice de vidage de cerveau, et laissez-vous surprendre par ce que vous pourriez accomplir.

Marielle Boyer
Directrice des programmes et administration

MARIE-ÈVE

Diplômée du Parcours s’Entreprendre
Programme en entrepreneuriat

La Fondation Lise Watier offre le Parcours s’Entreprendre à Montréal, Québec, Laurentides, Montérégie, Sherbrooke et Toronto. Plus de 300 femmes par année s’engagent à se mettre en action en suivant nos programmes. Elles en ressortent avec une meilleure compréhension de leurs forces et de leurs compétences, de même qu’avec les connaissances et les outils nécessaires pour mettre en œuvre leur projet professionnel. Elles amorcent un nouveau départ vers l’indépendance financière à travers l’entrepreneuriat, un retour aux études ou une réorientation professionnelle.

 

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